The wind is blowing on my street

Le vent souffle dans les rues de Téhéran. Une porte claque et une jeune femme se retrouve enfermée dehors. Oui, c’est exactement cela, enfermée dehors : elle ne peut aller nulle part, son voile est dans l’appartement.
The wind is blowing on my street



Mais rester sur le trottoir n’est pas possible non plus. Alors elle se voile et se dévoile avec son pull, son bras. Un jeune homme ose s’approcher et engager une conversation pleine de retenue, de gêne, quasiment chuchotée et remplie de longs moments de silence. Deux oiseaux en cage.


Voilà, tout est dit. Rien de plus ne se passe dans ce court-métrage dont l’unique séquence dure une éternité. C’est avec une force  surprenante que la réalisatrice exprime la condition féminine en Iran.

Le silence, la pudeur, la lenteur extrême de cette courte fiction dégage une sensualité étrangement palpable et émouvante qui contraste avec la réalité des relations hommes/femmes très encadrées et codifiées dans ce pays où  toute la jeunesse entière est muselée.


C’est tout simplement excellent et nous laisse sans voix. A voir absolument.


Vous trouverez ce cout-métrage sur notre plateforme de ressources en ligne
c@roline.


The wind is blowing on my streetCourt-métrage, fiction
De Saba Riazi

http://caroline.mediatheques.fr/#album&docid=157089&s=2&maid=343888

Ce court-métrage sur la condition féminine en Iran a obtenu le prix spécial du jury en 2011 au festival international de Clermont-Ferrand.


Isabelle M. , bibliothécaire

Aucun commentaire:

Fourni par Blogger.