Le Prisonnier

Un agent des services secrets britanniques démissionne brutalement, et prépare ses valises en vue de vacances bien méritées. Soudain son appartement est envahi par un gaz anesthésiant. Il se réveille dans un endroit inconnu : Le Village, un lieu charmant, à la pointe de la technologie... Les habitants ont perdu leur "identité" et ne sont que des numéros. Notre ex-agent secret se nomme N° 6. Son but…quitter Le Village !!!





Ex-agent secret britannique


Cette série culte, mêlant l’espionnage paranoïaque et le fantastique est à l’avant-garde des productions réalisées pour la télévision, à la fin des années 60, par George Markstein et Patrick Mc Goohan.
George Markstein qui a officié dans les services secrets pendant la seconde guerre mondiale, avait appris l'existence d'étranges lieux en Écosse où l'on isolait des agents « récalcitrants » ou « déficients ». Ils n'en sortaient alors plus mais leur captivité étant loin d'être pénible, ils n'avaient pas l'impression d'être prisonniers.
George Markstein en fait part à McGoohan et à David Tomblin, réalisateur. McGoohan a par ailleurs appris d'un membre du gouvernement que les agents à la retraite étaient « pris en charge » en leur donnant voiture, maison, indemnités, etc... pour éviter les défections. La conjonction de ces deux révélations aboutira au Prisonnier.

1967-2017…Que s’est-il passé en 50 ans ?


La révolution  numérique est passée par là, elle peut aussi se retrouver au service d'un espionnage de masse. La prolifération des supports informatiques, ordinateurs, téléphones, GPS, gadgets, appareils domestiques connectés à de gigantesques data centers etc…nous relient à un réseau sans cesse croissant de données publiques ou privées, partagées entre le citoyen lambda et des sociétés à « visées commerciales » ou administratives. Tout est enregistré, catalogué, archivé. Peut-on parler de surveillance à grande échelle ? Edward Snowden, informaticien américain aujourd'hui exilé en Russie  a révélé les détails de plusieurs programmes de surveillance de masse américains et britanniques dont le citoyen était la victime. Ce n’est que le début…

Les décors carton-pâte de la série sont obsolètes, mais le fonds est plus que jamais d’actualité…





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Martine P. Bibliothécaire Carré d'Art Vidéo

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