La Cigale du huitième jour : très grand succès au Japon

L’histoire d’une femme et d’une enfant.  Kiwako a enlevé l’enfant de son amant, et l’a élevé comme si elle était sa propre fille.
 

La Cigale du huitième jour de Mitsuyo Kakuta

Avec bonheur, attention, avec tout l’amour d’une mère au quotidien, pendant quatre ans.
Oui, mais voilà, c’est un mensonge qui prendra fin avec l’arrivée de la police et le retour des « vrais » parents.

Un mensonge mais une vraie relation, une vraie vie, ces premières années qui marquent à jamais Erina, l’enfant devenue adulte. Une faille aussi dans son histoire et sa famille.

Pour accéder vraiment à l’âge adulte et à elle même, elle va devoir tenter de faire le récit de ces années, aller à la rencontre de lieux, d’événements et de personnes enfouis dans sa mémoire ou les non-dits de ses parents.

J’ai aimé le ton très personnel de ce roman à deux voix et en deux parties, très visuel et très sensitif : on suit très facilement les péripéties de la fuite en avant des années d’enfance, comme on accompagne avec curiosité et empathie Erina dans son devenir de jeune femme.

Cora D.