Aveuglez le citoyen numérique !

Depuis quelques années on assiste à une prolifération inattendue d’une nouvelle vague d’artistes franchement enthousiasmants. Mais en chanson française la classification en bibliothèque ne permet pas de les répertorier selon leur genre, ainsi, ils peuvent passer inaperçus. Pourtant du rock indé à la variété, des chansons à texte aux sonorités électro, tout est bon dans la chanson !

 
Premières vies par Blind Digital Citizen 
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Un article sur le groupe 

Écouter aussi le dernier album de Grand Blanc, groupe Parisien qui monte vite et haut ! « Samedi la nuit » issu lui aussi du label Entreprise 

Trois raisons de tendre l’oreille à Blind Digital Citizen, groupe « indé » made in france
 

•  Pour leur indépendance. Le terme « indé » est actuellement utilisé pour qualifier une esthétique de la musique rock, pas nécessairement liée au statut contractuel des groupes (Majors ou petit labels). Mais souvent ces deux éléments sont associés, c’est le cas pour BDC natif du tout jeune label Entreprise.
• Le terme « indé » désigne aussi l’attachement aux valeurs de l'underground et de la recherche d'une musique authentique éloignée des standards commerciaux. Pour BDC ça se traduit par un important travail sur les sons. Il navigue entre rock et musique électronique, cela donne une ambiance spatiale, addictive. Il joue aussi sur les mots, sur le double sens phonétique des mots.
• Parce que c’est en FRANÇAIS dans le texte. Digne héritier d’Alain Bashung pas tant pour une similarité de style musical mais plutôt pour le champ lexical employé, une certaine poésie, l’emploi d’un vocabulaire franchement dérangeant et une façon de chanter plus texte dit que chanson.
  

Laurence GM.